Pourquoi la trilogie du Seigneur des Anneaux est au panthéon de la pop culture ?

La première raison de se lancer une énième fois dans un marathon LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (soit plus de onze heures de visionnage si l’on regarde les versions longues), c’est bien sûr pour l’aventure collective de la Communauté de l’anneau. Quoi de plus séduisant que cette dream team de héros venus de toute la Terre du Milieu, et qui s’allient pour détruire l’anneau unique et sauver le monde de la terrible menace Sauron ?

On connaît par cœur les péripéties rencontrées par le jeune « Monsieur Frodon », mais ça ne nous empêche pas de trembler à chaque fois qu’on le voit apprendre la vie au contact de l’infâme Gollum. Et puis évidemment, il y a les décors naturels incroyables de la Nouvelle-Zélande, qui font beaucoup pour l’attrait du voyage – et pour l’économie touristique du pays, sans oublier la musique totalement envoûtante d’Howard Shore. Bref, l’œuvre de Tolkien est épique, mais les films de Peter Jackson le sont tout autant.

On a vu LE SEIGNEUR DES ANNEAUX tellement de fois qu’on a l’impression que les acteurs font partie de nos amis. En même temps, comment résister à un casting avec le vétéran Ian McKellen en Gandalf, l’effrayant Christopher Lee en Saroumane, le beau Orlando Bloom en Legolas et le ténébreux Viggo Mortenson en Aragorn ?

On n’oublie pas le jeune inconnu d'alors, Elijah Wood – devenu une star grâce au rôle de Frodon –, mais on a aussi un petit faible pour le Dominic Monaghan pré-LOST (Disney+) et évidemment John Rhys-Davies en Gimli, sans oublier Cate Blanchett en Galadriel et Liv Tyler en Arwen, excusez du peu.

Et que dire des prouesses réalisées par Andy Serkis pour la motion capture de Gollum ? Franchement, c’est trop : le casting de la trilogie est aussi épique que la trilogie elle-même.

On pourrait en citer tellement. Les années passent, mais à chaque revisionnage, on attend toujours avec la même impatience d’entendre Gandalf crier « you shall not pass » face au Balrog, de voir Eowyn dire « I am no man » avant de tuer le Roi-Sorcier d'Angmar, et d’écouter Gimli et Legolas débattre du décompte de leurs victimes sur le champ de bataille.

Et quand Théoden prononce la phrase « So it begins » pour annoncer le début de la bataille du gouffre de Helm dans LES DEUX TOURS, il n’y a rien à faire, on ressent aussi toujours la même excitation que la première fois. Idem avec la charge des Rohirrim, ou avec le discours badass d’Aragorn « pour Frodon ! », seul devant la Porte Noire dans LE RETOUR DU ROI.

Il y a beaucoup trop de scènes et de répliques cultes dans LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, et elles le sont tellement qu’elles sont pour la plupart devenues des mèmes célèbres. Voilà pourquoi cette trilogie est solidement installée au panthéon de la pop culture.

La trilogie LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, disponible sur CANAL+.