La brigade de recherche et d'intervention (BRI), plus communément appelée antigang, est créée pour enrayer la multiplication des vols à main armée dans les années 1960 à Paris. La meilleure stratégie pour contrer la trentaine de hold-up quotidiens : piéger les criminels en flagrant délit.

En 1973, Jacques Mesrine offre le champagne au commissaire Broussard lors de son arrestation. Une exception à une époque où les interventions de la police sont menées avec une grande violence. L'une d'elles s'achève même par une bavure. A l'époque, le banditisme est un milieu fermé et dominé par la bande Zemour. Pour obtenir des informations avant d'intervenir, la BRI multiplie les infiltrations.

Willoquet est l'ennemi public numéro un dans les années 1970. L'histoire d'amour entre le truand et une jeune femme, Martine Cabanes, aboutit rapidement à constituer un duo de braqueurs. Le couple finit par se faire arrêter au cours d'un casse, mais lorsque Martine est libérée, elle aide aussitôt Willoquet à s'évader. Martine, désormais enceinte, et son mari mettent le cap sur le Brésil. Mais leur cavale ne va pas se passer comme prévu.

L'installation de vitres pare-balles, alarmes ou encore caméras de surveillance, poussent de nombreux voyous, ceux qui ne veulent pas prendre trop de risques pour voler de l'argent, à se lancer dans une nouvelle activité : le kidnapping. Pour contrer cette vague inédite d'enlèvements dans les années 1970, la BRI met en place de nouvelles stratégies : filatures, quadrillage de terrain ou écoutes.

Le 31 juillet 1978, les hommes de la BRI sont envoyés à l'ambassade d'Irak, où a lieu une prise d'otages. Alors que le preneur d'otages est sous contrôle, un inspecteur de la brigade criminelle est criblé de balles par des tireurs postés dans l'ambassade. La peur s'efface pour laisser place à l'instinct de survie au sein des forces de l'ordre.

Fin août 1978, la liaison de l'inspecteur Jean-Bernard Vincent avec un journaliste est dévoilée. Poussé vers la sortie, le policier n'hésite pas à faire pression.

Ennemi public numéro 1, Mesrine s'évade et multiplie les provocations. Un affrontement direct avec le commissaire Broussard de la BRI semble alors inévitable.

L'équipe de l'antigang des années 1970 a évolué pour faire face aux nouvelles formes de banditisme. L'attaque du Bataclan en est tristement le parfait exemple.