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Présentation équipage Team France

Posté par My CANAL le 10 avril 2019

Billy Besson, quadruple champion du monde en Nacra 17 et 6e des JO 2016, s’apprête à vivre une nouvelle aventure en Sail GP sur des catamarans F50 capables de franchir la barre des 100 km/h. A la veille de la première manche disputée tout au long du week-end dans la baie de Sydney (Australie), le barreur haut-savoyard du Team France lève le voile sur le rôle de chacun.

Le barreur : Billy Besson

37 ans, originaire de Papeete (Tahiti), installé à Sevrier depuis 2015.

« On appelle ça skippeur. Rien que dans le cockpit, j’ai cinq boutons sur la barre, des poignées comme des motos pour contrôler l’assiette (le vol) du bateau et cinq pédales au pied. Même si on est debout, on a vraiment l’impression d’être dans un baquet de F1. »

Le régleur d’aile : Matthieu Vandame

36 ans, originaire de Rennes.

« Il est installé juste à côté de moi. Les bateaux ont une aile d’avion. C’est comme si c’était une voile mais c’est rigide et ça va plus vite. Il a fait la Coupe de l’America avec le Groupama Team France. »

La contrôleuse de vol : Marie Riou

37 ans, originaire de Plougastel-Daoulas (Finistère).

« C’est mon binôme depuis six ans, mon bras droit. C’est la seule femme du circuit. Elle s’occupe de la tactique et de la stratégie de tout l’équipage. En parallèle, elle dispose d’un joystick, comme sur les jeux vidéo, pour contrôler la hauteur de vol du bateau dans les virages. Quand on tourne moi je dois aller de l’autre côté et elle contrôle la hauteur de vol. »

Les wincher : Devan Le Bihan, Olivier Herledant et Timothé Lapauw

35 ans, originaire d’Hennebont (Morbihan), 
45 ans, originaire de Douarnenez (Finistère),
22 ans, originaire d’Antibes (Alpes-Maritimes).

« On a deux grinder (wincher en Français) à l’avant du bateau. Leur rôle est de mouliner autour d’un "moulin à café" pour faire "wincher" le réglage de l’aile. Le winch, c’est un rond tourné mécaniquement. On en a trois mais ils ne sont que deux sur le bateau.Comme Matthieu, Olivier et Devan viennent de la Coupe de l’America avec le Groupama Team France. »

Le choix de l’équipage

« Ce n’est pas simple, encore plus avec ce genre de bateau très technologique où on vous demande mettre cinq pilotes dans une Formule 1. Dès lors, la cohésion est essentielle. C’est un peu comme un Didier Deschamps qui choisit son groupe pour la Coupe du monde. Il ne faut pas vraiment les meilleurs aux meilleurs postes, mais plutôt des personnes qui vont vraiment bien s’entendre et rester soudés quoi qu’il arrive. Nous avons donc misé sur un mélange d’expérience, de jeunesse, d’hommes et de femme. Un mélange d’expérience, de caractère et de feeling que j’ai importé des îles (rires). »

Le chiffre : 1 000 000

Le vainqueur de cette Ligue mondiale, récompensé lors des finales à Marseille (20-22 septembre) à l’issue d’une course unique entre les deux meilleures équipes de la saison, se verra offrir un prize money d’1 million de dollars (880 000 € environ).