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C'est quoi cette série SF d’Apple TV+ avec Noomi Rapace ?
Visiblement, la plateforme d’Apple ne semble pas prête à céder son trône de reine des séries de science-fiction. C’est ce que confirme clairement Constellation, un thriller spatial de haute tenue qui permet à l’actrice suédoise de retrouver ses habits de cosmonaute, douze ans après Prometheus.
Les adeptes d’aventures spatiales le savent : les astronautes peuvent avoir des hallucinations s’ils passent trop de temps en solo dans l’espace. Et c’est peut-être ce qui arrive à Noomi Rapace dans Constellation, après une expérience ayant mal tourné à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale).
La star de Millénium incarne Jo, une astronaute surentraînée qui réussit miraculeusement à rejoindre la Terre en un seul morceau après cette catastrophe. Mais il y a un petit souci : elle a l’impression de perdre la boule au quotidien, notamment en présence de celle qui lui manque tant quand elle est dans l’espace, sa fille.
Constellation joue avec les nerfs de son héroïne et du public pour nous amener à questionner la réalité : s’agit-il d’un vaste complot orchestré par des personnages pas nets – le personnage de Jonathan Banks (Breaking Bad, Better Call Saul) est évidemment suspect avec son obsession pour ses expériences –, d’un problème psychologique ou d’une réalité parallèle ?
On ne dévoilera rien ici, mais quand elle se met à jouer avec la physique quantique, Constellation rappelle parfois les mésaventures récentes de Céline Sallette dans Infiniti (CANAL+), même si la dimension familiale de la série – qu’incarne aussi le père joué par James D’Arcy (Broadchurch, Agent Carter) – la rapproche aussi de Proxima, le joli drame d’Alice Winocour avec Eva Green en astronaute.
Mais là où Constellation se distingue, c’est bien sûr dans sa production. Comme toutes les séries de science-fiction d’Apple TV+ (de Silo à Monarch en passant par Foundation et Invasion), elle bénéficie de moyens considérables et d’un savoir-faire indéniable, ce qui lui permet de tenir la comparaison avec les grosses productions hollywoodiennes qui font joujou dans l’espace.
À titre d’exemple, les scènes à bord de l’ISS avec Noomi Rapace sont assez impressionnantes, et elles rappellent surtout que l’actrice suédoise n’aurait jamais dû quitter la franchise Alien après Prometheus : elle est aussi à l’aise dans une combinaison spatiale qu’elle l’était avec des revolvers et un Stetson dans le western Django (CANAL+).
CONSTELLATION épisodes 1 à 8, à partir du 21 février sur Apple TV+, disponible avec CANAL+.