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Domenech, Gallas, Las Vegas... Samir Nasri sans filtre face au détective Mathoux

Posté par Clément Doucet le 16 mars 2024

Pour sa première audition, le détective Hervé Mathoux reçoit Samir Nasri. Confronté au test du détecteur de mensonge, le consultant CANAL+ revient sur sa carrière en Bleu, ses transferts, mais surtout sur son train de vie hors des terrains... à la hauteur de son talent. 

Face à l’incorruptible Détective Mathoux, Samir Nasri n’a pu dire que la vérité, rien que la vérité. L’ancien international tricolore (41 sélections) a dû répondre à plusieurs pièces à conviction édifiantes, le tout sous le contrôle d’un détecteur de mensonge.

Une génération 87 gâchée

Hatem Ben Arfa, Karim Benzema, Jérémy Menez… Tous partagent la même année de naissance que Samir Nasri : 1987. Une génération dorée, censée porter le football français, aux résultats finalement décevants.

« Du sacré talent (…) on était sûr de nous », se souvient l’ancien Citizen, avant de regretter que « parfois on se sabote, tout le monde n’a pas fait une carrière à la hauteur de son talent ».  L’occasion pour Samir Nasri, de revenir sur sa suspension prononcée en 2018. Toujours relié au détecteur de mensonge, il confirme ne pas avoir eu l’intention de se doper : « il n’y avait aucun produit dopant dans la transfusion, simplement le taux de vitamine était au-dessus [de la limite acceptée] ».

Le rêve brisé de la Coupe du monde au Brésil

Titulaire en 2013 durant la déroute en Ukraine (barrage de Coupe du monde, 0-2), le milieu de terrain n’avait pas disputé la moindre minute au match retour (3-0). Malgré une grosse saison avec Manchester City, Didier Deschamps n’a pas retenu Samir Nasri dans les 23 pour le Mondial au Brésil.

"J’étais en pleine confiance, je me voyais déjà au Brésil"

« Je regardais [les matches] avec des regrets éternels (…) De temps en temps on se dit "celle là c’est ma compétition", je sortais d’une très bonne saison, j’étais en pleine confiance, je me voyais déjà au Brésil », confie l’ex-international. Il avait déjà manqué, quatre ans plus tôt, la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Mais quelques mois plus tôt, c’est Nasri en personne qui faisait faux bond au sélectionneur. Le joueur, rattrapé par le détecteur de mensonge, confesse avoir exagéré une blessure pour ne pas écourter ses vacances. « Lorsqu’il m’appelle, j’étais déjà en vacances à Los Angeles, je lui ai dit que j’avais mal au genou, que j’avais une tendinite ». Mais en réalité, pas de soin mais plutôt du bon temps « au bord de la piscine ».

De Gallas à Domenech, pas tendre avec le vestiaire des Bleus

Plus que Didier Deschamps, il y a un autre sélectionneur que l’ancien milieu ne porte pas dans son cœur : Raymond Domenech. Accusé par l’ancien entraîneur des Bleus d’avoir frappé à la porte de ses coéquipiers, Samir Nasri continue de se défendre, 14 ans plus tard : « Malheureusement pour lui, je n’y étais pas ». Avant d’exprimer sa rancune. « Je lui en veux de colporter ces rumeurs. (…) Je ne l’aime pas. »

La relation est également (très) tendue avec son coéquipier William Gallas. Toujours en 2008, l’ancien défenseur relatait, dans son autobiographie, un accrochage avec Samir Nasri. Un acte peu apprécié qui a abouti sur une embrouille dépassant largement le cadre sportif au point d’aboutir sur « des rendez-vous sur Paris »... et visiblement quelques menaces.

5 heures de train pour aller s’entraîner à Manchester

S’il a apprécié son passage à Manchester City (2011-2017), Samir Nasri a beaucoup moins aimé la ville. Il avoue que « pendant la première année et demie », il vivait à Londres. Prêt à tout pour ne pas habiter dans le nord du pays, au point de d’effectuer un trajet de « 2h30 aller puis 2h30 retour » pour se rendre à l’entraînement des Mancuniens.

"À Londres il y a tout, à Manchester il n’y a rien"

Ni le directeur sportif ni l’agent de l’ancien Citizen n’étaient au courant, puisqu’il n’avait mis qu’une seule personne dans la confidence… sa mère.  « À Londres il y a tout, à Manchester il n’y a rien », résume Samir Nasri.

En revanche, il semble moins réticent pour se rendre à Las Vegas. Entre deux saisons, l’ancien Citizen pouvait passer « 40 jours d’affiliés » aux côtés de ses amis. De quoi y explorer les différentes coutumes de Sin City : fête, casino, mais surtout pas de strip-tease… le détecteur de mensonge l’atteste.

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