Andrew Graham Dixon dissèque l'art de la Scandinavie. À Copenhague, au cœur de la capitale du Danemark, se trouve probablement le parc à thème le plus élégant du monde, les jardins de Tivoli ont ouvert leurs portes au public en 1843. Aujourd'hui, c'est un terrain de jeu pour les Danois, au centre du parc se trouve le manège Hans Christian Andersen, du nom de l'écrivain danois le plus célèbre. Mais en disparaissant sous terre, on découvre que tout n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.

L'histoire de la Suède, au vingtième siècle et au-delà, reflète celle de la Scandinavie moderne dans son ensemble. Et au centre de cette histoire, qui ne se contente pas de la refléter mais contribue à la construire, se trouve l'art suédois. Bien qu'au début du XXe siècle, ses peintres et écrivains aient exprimé leur anxiété, voire leur crainte face aux bouleversements de l'ère moderne, les concepteurs et architectes scandinaves ont ensuite réussi cette transition vers la modernité de manière positive.