La famille et Noël, c'est tout un cinéma
Les retrouvailles en famille, c'est aussi cela Noël. Et à Noël, il y a profusion de films familiaux, soit des films qui peuvent à la fois toucher plusieurs générations et surtout se voir en famille avec plaisir. En voici quelques-uns.
Dans le cinéma de Noël, il en faut pour tous les goûts mais surtout pour tous les âges ; aussi bien pour le cousin de neuf ans que pour la mamie de soixante-dix sept. Il semblerait que les films d'animation représentent le bon compromis. De la merveille visuelle en performance capture Le Pole Express (Robert Zemeckis 2004) au conte DreamWorks Les Cinq Légendes (réalisé par Peter Ramsey et produit par Guillermo del Toro, 2012), on peut voir et revoir un dessin animé de Noël de la même façon qu'on se rend en famille au cinéma pour découvrir, des étoiles dans les yeux, la dernière production Disney et Pixar.
A part bien sûr des films angoissants comme Douce nuit sanglante nuit (Charles E. Sellier Jr, 1984) ou Père Noël Origines (Jalmari Helander, 2011), en réalité les films de Noël s'adressent à tous les publics, en plus d'avoir une intention très simple : celle de divertir.
On pense alors aussi bien au long-métrage Le Père Noël (Alexandre Coffre, 2014), avec cette rencontre magique entre un petit garçon et un cambrioleur (qui joue au Père Noël), qu'à Maman j'ai raté l'avion (1990) réalisé par le roi de la comédie familiale Chris Colombus (nous lui devons, entre autres, Madame Doubtfire en 1994). Le petit Kevin a beau, au début, se disputer en permanence avec sa famille, Maman j'ai raté l'avion est le film familial par excellence ; et puis à la fin – spoiler même si tout le monde l'a vu – Kevin est bien content de la retrouver, sa famille.
Ce sentiment gagne-t-il tout le monde au moment de Noël ?
De La Famille Addams (Barry Sonnenfeld, 1991) à La Famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2002) en passant par La Famille Bélier (Eric Lartigaud, 2016), au cinéma force est de constater que les familles sont nombreuses. Le « film de famille » pourrait quasiment être un genre en soi. Et puis il y a un genre spécifique : celui du « film de famille de Noël ». Et souvent ça dégénère...
La Bûche (Danielle Thompson, 1999) ou Un conte de Noël (Arnaud Desplechin, 2008) se placent là, en tant que « films de famille » dans lesquels Noël n'est pas toujours des plus joyeux. Autre cas : Tout... sauf en famille (Seth Gordon, 2008). Le couple veut éviter tout conflit familial donc prend la poudre d'escampette à chaque Noël. Le problème, c'est que pour une fois tous les vols sont annulés ; les deux tourtereaux vont devoir endurer la dure épreuve du repas du réveillon...
Faut-il voir ces films en famille au moment de Noël ? Pourquoi pas : pour mieux rire ensemble des travers qui y sont dépeints, parfois exagérés (au mieux bien sentis), ou pour se rappeler qu'en comparaison la notre, de famille, se porte très bien.