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Lorsque Rupert Murdoch achète le quotidien New York Post dans les années 1970, une colonne dédiée aux potins est créée en page six. Elle attire de nombreux lecteurs et donne du pouvoir aux journalistes qui publient des enquêtes sur des affaires de moeurs dans le monde de la politique ou du sport. La carrière de la chroniqueuse Cindy Adams, désormais nonagénaire, décolle, annonçant une nouvelle ère pour ce titre de presse conservateur et sensationnaliste.

Le lancement, en 1986, de A Current Affair, une émission axée sur le divertissement, les scandales, les potins et les tabloïds, sert les intérêts de l'empire médiatique que Rupert Murdoch a forgé. L'influence du New York Post, son quotidien à sensation, est considérable, mais le magnat des médias doit respecter les règles fédérales pour le vendre.

Le New York Post connaît un moment d'instabilité avant d'être à nouveau sauvé de la ruine par Rupert Murdoch. Une véritable guerre des tabloïds démarre, opposant les chroniqueurs de différents titres. La déflagration de l'affaire Lewinsky rebat les cartes.

La montée en puissance des réseaux sociaux signe la mort des journaux. Les ragots numériques sont devenus plus rapides, plus méchants et plus sales. Au moment de l'élection de Donald Trump, Cindy Adams fait figure de survivante, au même titre que les tabloïds.