De nombreux mythes entourent la jeunesse d'Adolf Hitler. Des éléments dont le Führer se servira, des années plus tard, pour construire sa propagande. Le décès de sa mère, en 1907, des suites d'un cancer, mais aussi son double échec à l'examen d'entrée de l'Académie des beaux-arts, en passant par le foyer de sans-abri de Vienne, l'affectent profondément. Des désillusions qui vont peu à peu forger son caractère.

Dans les années 1930, le parti nazi gagne du terrain en Allemagne. À son arrivée au pouvoir en 1933, Adolf Hitler, nouveau chancelier, ne recule devant rien pour asseoir son autorité. Il instaure un climat de terreur, annonciateur de sa folie totalitaire.

Dès 1933, l'Allemagne nazie organise son réarmement malgré la signature du Traité de Versailles signé en 1919 qui la privait de ses droits militaires.

Time Magazine sacre Hitler homme de l'année 1938 ; moins d'un an plus tard, il est à la tête de l'armée qui mène la guerre éclair qui va balayer l'Europe.

L'année 1941 marque un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. Pour la première fois depuis le début des hostilités, la Wehrmacht cède du terrain face aux Russes. Le 7 décembre, les Japonais attaquent par surprise la base aéronavale américaine de Pearl Harbor. Quelques heures plus tard, les États-Unis entrent en guerre. Par ailleurs, la haine d'Adolf Hitler contre les Juifs connaît son paroxysme.

Après avoir quitté son quartier général près de Francfort-sur-le-Main, Adolf Hitler s'installe au Führerbunker, à Berlin, le 16 janvier 1945. Il assiste, impuissant, à la prise de la capitale allemande par les forces soviétiques et à la trahison de certains de ses proches. Le 30 avril 1945, le Führer se suicide par balle après avoir épousé, la veille, Eva Braun, qui, elle, s'empoisonne au cyanure.