Ainsi Soient-Ils

Aux Capucins, le père Bosco, qui entame secrètement une lourde chimiothérapie, a beaucoup de mal, malgré le soutien de Raphaël, à imposer aux séminaristes sa nouvelle vision de leur formation. D’autant que les directives du Vatican sur la morale font débat jusqu’au Conseil des pères, et plongent Guillaume dans un questionnement douloureux.

Le Séminaire des Capucins se prépare à la grande journée des Vocations. Pour le Père Bosco, c’est un moment important qui doit le consacrer auprès de sa hiérarchie mais l’effet anxiogène de la chimio aiguise sa paranoïa. Si Raphaël ne réussit pas à lui faire entendre raison, c’est à l’hôpital, grâce aux étranges soins de Zivka, son infirmière, que Bosco retrouve de l’apaisement…

Le père Bosco ne sait plus comment faire face à la douleur physique et à la peur de la mort ; José tente de se réinventer une vie loin des Capucins, et nos séminaristes font l’épreuve du monde extérieur. Guillaume se convain de suivre les traces du charismatique père Abel ; Raphaël entame un stage de communication à la CEF ; Yann, lui, a bien du mal faire valoir ses méthodes pédagogiques.

Pour le Père Bosco, Noël n’est pas ce moment de joie et de communion que le projet du Père Abel, ouvrir le séminaire aux familles et amis des séminaristes et qui a remporté l’adhésion de tous, semble dessiner. Ainsi, Guillaume, qui cherche à prouver sa raison d’être au séminaire, invite les femmes enceintes du foyer à assister à la messe, mais l’une d’elle lui pose un cas de conscience.

Malgré le froid qui règne aux Capucins privés de chauffage, les séminaristes préparent un concours d’homélie pour la Chandeleur, mais Yann est préoccupé par la présence à Paris de Fabienne, José remet en cause la légitimité de sa présence au séminaire, et Guillaume fait une rencontre fortuite qui le déstabilise totalement dans ses résolutions.

Face aux soupçons d’Abel, de plus en plus prononcés, quant à son homosexualité, Guillaume songe à quitter le séminaire. Yann est d’autant plus déçu par la proposition du Père Sanchez d’écarter les collégiens de Saint Stanislas du concert aux Bernardins, que le Père Abel, dont le masque tombe désormais, ne le soutient pas.

Aux Capucins, où l’ambiance est terriblement morose, Guillaume, photographie une dernière fois ses amis et les Pères, tandis que Yann effrayé par le « rentre-dedans » de Fabienne essaye d’échapper au dîner aux chandelles où elle l’a convié. José, dont l’avenir est incertain, songe à entrer dans un monastère, et Raphaël se révolte contre la nouvelle mission que lui confie le Père Soubiran.

Le père Bosco, malgré l’admiration que son acte de rébellion a suscité aux Capucins, ne sait comment accompagner ses séminaristes dans l’épreuve que tous s’apprêtent à traverser, et entame un bras de fer symbolique avec Mgr Poileaux.