La Maison Allemande

Eva présente son petit ami Jürgen à sa famille. Tout le monde attend qu'il fasse sa demande en mariage. Eva est appelée pour faire une traduction en urgence : un procès au pénal. Eva traduit le témoignage d'un Polonais qui relate le meurtre de 850 personnes dans une chambre à gaz en 1941. Eva ne sait rien d'Auschwitz. Elle se rend à l'ouverture du procès et entend parler de crimes choquants. Jürgen demande sa main à son père.

Jürgen présente Eva à son père et à sa belle-mère. Leur lien se renforce. Au tribunal, Eva s'efforce d'être à la hauteur de sa mission. Rachel Cohen, une témoin, identifie un accusé avant d'être renversée par une voiture et grièvement blessée. Eva se remémore de brefs épisodes de son enfance et fait une découverte troublante. Ses parents connaissent vraisemblablement l'accusé.

Les parents d'Eva nient connaître les Mulka. Mais il existe de plus en plus de preuves qui montrent qu'Eva a vécu à Auschwitz lorsqu'elle était enfant. Elle devient de plus en plus professionnelle au tribunal, même si les témoignages troublants la mettent à rude épreuve. Malgré les conflits, elle envisage de se fiancer avec Jürgen, et de prendre conscience des mensonges de ses parents.

Lorsque Jürgen exige, pour protéger sa future épouse, qu'elle soit renvoyée du parquet, Eva le quitte. Elle se rend à Auschwitz en tant qu'interprète avec une délégation du tribunal. La visite est une expérience bouleversante pour tout le monde. David Miller doit lui aussi faire face à son passé et se laisse entraîner dans une bagarre. Le lendemain, il disparaît...

Mulka, le principal accusé, peut enfin être reconnu coupable de ses mensonges lorsqu'Edith Bruhns témoigne et révèle sa loyauté envers l'État de l'époque. Eva quitte le procès et le domicile de ses parents. Les peines de prison sont très légères. Eva se rend à nouveau en Pologne pour demander pardon pour la culpabilité de sa famille.