Avant d'être la star de Gladiator 2, Paul Mescal nous a fait pleurer dans ce film déchirant
Avant de revêtir l'armure pour le très attendu "Gladiator 2", Paul Mescal a touché nos cœurs dans "Sans Jamais Nous Connaître", un drame intimiste signé Andrew Haigh, dans lequel il donne la réplique à un impérial Andrew Scott. On vous prévient : les larmes vont couler.
"Sans jamais nous connaître" suit l’histoire d’Adam (Andrew Scott), un écrivain solitaire qui, après un événement mystérieux, se retrouve capable de revisiter son passé. Un jour, dans son immeuble presque désert, il rencontre Harry (Paul Mescal), un voisin qui va bouleverser sa vie.
Ce qui débute comme une belle histoire se transforme en un voyage émotionnel et spirituel qui force Adam à affronter ses souvenirs, sa famille perdue, et les fantômes d’une vie qu’il pensait derrière lui.
Avec une approche narrative originale signée Andrew Haigh, le film s’amuse à déconstruire le réel et l’imaginaire avec des scènes bouleversantes dans lesquelles Adam retourne dans son ancienne maison et y retrouve ses parents, comme s’ils n’avaient jamais disparu.
Ces scènes offrent une réflexion douce-amère sur le deuil et l’importance de se réconcilier avec soi-même, avant de pouvoir embrasser son futur.
Avec ce rôle dans "Sans jamais nous connaître", Paul Mescal prouve une fois de plus qu’il est l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération.
Après s’être fait remarquer dans la série "Normal People", puis dans le film acclamé "Aftersun", pour lequel il a décroché une première nomination aux Oscars, il apporte une vulnérabilité touchante et une intensité qui imprègnent chaque scène de "Sans jamais nous connaître".
À la fois distant et sincère, mystérieux et réconfortant, Harry est un personnage fascinant, et l’acteur de 28 ans parvient à capturer cette dualité avec une aisance désarmante.
Les scènes entre son personnage et celui incarné par Andrew Scott sont d’une sincérité totale, portées par une alchimie qui semble presque voler des instants de vie aux personnages.
Sous la réalisation sensible d’Andrew Haigh, "Sans jamais nous connaître" est une œuvre qui laisse une empreinte durable chez le spectateur. Le réalisateur, connu pour ses précédents films comme "45 Ans" et la série "Looking", traite le thème du deuil avec une délicatesse qui évite tout pathos, mais parvient à toucher au cœur.
Avant que Paul Mescal n'enflamme les écrans dans "Gladiator 2", "Sans jamais nous connaître" nous rappelle l’étendue de son talent pour incarner des personnages complexes et profondément humains.
SANS JAMAIS NOUS CONNAÎTRE est à voir sur CANAL+.