Pour son dernier chapitre, Equalizer s'offre une virée en Italie
On pensait que Robert McCall, aka le Justicier, avait définitivement pris sa retraite, mais c’était sans compter sur la détermination du monde entier pour l’embêter. Installé dans un charmant petit village de Sicile, notre ''vigilante'' préféré tente d’en finir avec la violence ; mais lorsqu’il réalise que son nouveau chez-lui est menacé par des gangsters locaux, il n’hésite pas à repasser à l’action.
Après la mafia russe et des kidnappeurs turcs, c’est donc à la Camorra, la mafia napolitaine, que s’attaque Denzel Washington dans ce nouveau film. Mais l’Italie n’était pas seulement un prétexte pour un film d’action façon LE PARRAIN. “Quand je regardais les maisons de la côte méditerranéenne, tout avait l’air si calme, si apaisé” explique Antoine Fuqua. “Avec le scénariste, on a décidé de l’intégrer à l’histoire de Robert. C’était un endroit où on pouvait l’imaginer trouver la paix”.
Car EQUALIZER 3 n’est pas une simple suite : c’est surtout la conclusion d’une trilogie commencée en 2014, près de dix ans après les premières frasques de McCall. L’occasion pour le réalisateur de creuser comme jamais auparavant la psychologie de son héros, afin de lui offrir une vraie fin digne de ce nom.
“Je voulais apporter un peu plus d’informations sur la lutte intérieure de Robert McCall” explique Antoine Fuqua, qui a aussi signé les deux premiers épisodes de la saga. “Il essaye de trouver un foyer, de trouver un peu de paix. Son humanité est vraiment ce que je voulais faire ressortir”.
Pour autant, pas question de renoncer aux cascades et aux scènes d’action qui font le sel de la série. Considéré comme le plus violent des trois films, EQUALIZER 3 offre aussi son lot de bagarres chronométrées, comme seul Robert McCall en a le secret.
Et pour conclure en beauté, Antoine Fuqua a collaboré avec Robert Richardson, l’un des plus grands chefs-opérateurs d'Hollywood, à qui l’on doit l’image des films de Martin Scorsese ou de Quentin Tarantino. “On s’est demandé comment capturer l’histoire de l’Italie, tout en conservant la texture du film, sa brutalité” confie Antoine Fuqua. “C’est notre chef-d’œuvre final. La dernière occasion de Robert de descendre des méchants qui l’avaient vraiment mérité.” On confirme, les méchants dégustent.