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Perdrix, la comédie déjantée de l'été
Perdrix commence comme toute histoire "presque" banale : une jeune femme, Juliette Webb (Maud Wyler) s’installe chez le policier, Pierre Perdrix (Swann Arlaud) après s’être fait voler sa voiture par des nudistes révolutionnaires. Sa présence va transformer la vie de ce policier. Quand la routine s’installe, que se passe-t-il quand l’inattendu s’incruste ?
“Une rencontre qui change tout, qui chamboule tout”
Voilà comment le réalisateur, Erwan le Duc, résume son nouveau film Perdrix en quelques mots. Ce film est une comédie romantique : le personnage A rencontre le personnage B, ils ne s'aiment pas, puis tombent amoureux et vont être métamorphosés par leur relation. Juliette est une solitaire qui trouve une famille, Pierre s’émancipe. Tout ça en fond de révolution nudiste. Comme dit le dicton : “Les opposés s’attirent”.
“Ce sont des personnages qui se battent contre ce sentiment-là [l’amour fou]”
Perdrix suit le fil rouge d’une histoire romantique sur fond de révolution nudiste. Dès le début, ils vont repousser l’alchimie apparente qui s’installe petit à petit. Ils sont dans leurs mondes : elle en migration solitaire, lui dans sa petite ville où il habite depuis sa naissance, dans une maison abritant toute sa famille, sur 3 générations .
« C’est une vraie comédie romantique, c’est l’art de la métamorphose : comment l’amour de l’autre va nous changer. »
Perdrix rentre dans la catégorie de la comédie romantique burlesque. Dans ce film, les corps des acteurs est mise en avant. Par exemple, pour exprimer la solitude du personnage joué par Maud Wyler, le réalisateur décide de la mettre toute seule d’un côté de la pièce et le reste de la famille, rouillé par la routine, est à table et observe Juliette. Au moment où elle revient s'asseoir avec eux, c’est comme une annonce qu’elle va tout déranger dans leurs vies insignifiantes et surtout celle de Pierre.