Ce soir à la TV : Kung Fu Panda 4, une suite qui ne manque pas de punch
Après huit longues années d’absence, le célèbre ursidé bedonnant de Dreamworks a fait son retour avec un quatrième épisode fidèle aux fondamentaux de la franchise. Mais cela n’empêche pas Kung Fu Panda 4 de nous réserver quelques surprises pas désagréables…
Décidément, la vie de Po n’est pas de tout repos. Alors qu’il avait enfin réussi à devenir Guerrier Dragon à la fin de KUNG FU PANDA 3 (2016), il doit déjà se mettre en quête d’un héritier, car il est appelé à devenir chef spirituel de la vallée de la Paix…
Ce sont du moins les instructions de Maître Shifu, mais Po n’est pas du tout emballé à l’idée d’abandonner la castagne pour distiller des conseils de vie, ce qui n’est pas franchement sa spécialité (euphémisme).
Heureusement ou pas, il n’a pas le temps de tergiverser, car une terrible antagoniste se dresse sur son chemin : une sorcière caméléone capable de se transformer en n’importe qui.
Et voilà Po embarqué dans une nouvelle mission périlleuse à Juniper City, une ville qui grouille de petits malfrats. Cela tombe bien : il est accompagné par l’une d’entre eux, Zhen, une renarde qui est évidemment une voleuse compulsive, mais aussi une sacrée combattante. Doublé en Version Originale par la nouvelle star Awkwafina (L’ADIEU), ce personnage est le meilleur atout de KUNG FU PANDA 4.
Son réalisateur (Mike Mitchell) connaît ses fondamentaux : pour faire oublier l’absence des Cinq Cyclones et des stars très coûteuses qui les incarnent (coucou Angelina Jolie), il met le paquet sur les scènes de kung fu, explosives et fort bien chorégraphiées. L’animation n’est pas en reste, notamment avec les transformations impressionnantes de la caméléone, et l’humour est assuré par l’excellence du casting vocal.
Après ses pitreries irrésistibles dans le film SUPER MARIO BROS. (2023), Jack Black est dans la forme de sa vie et justifie quasiment à lui seul le visionnage de KUNG FU PANDA 4 en version originale pour son talent dans le doublage de Po. Viola Davis n’est pas mal non plus en grande méchante – elle connaît le job –, et outre le retour de Dustin Hoffman et Bryan Cranston, on apprécie surtout de retrouver les adversaires des films précédents comme l’indépassable Taï Lung (Ian McShane).
Oui, le scénario joue évidemment la carte de la nostalgie – le premier KUNG FU PANDA est sorti il y a déjà 16 ans –, mais on a aussi la surprise de prendre quelques claques, comme cette course-poursuite ébouriffante au son d’une reprise épique de Crazy Train (Ozzy Osbourne) par Hans Zimmer. Et si vous n’avez pas encore entendu Jack Black chanter Britney Spears, votre vie s’apprête à changer… Moment culte.
KUNG FU PANDA 4, disponible sur CANAL+.