Kung Fu Panda 4 : Le Panda fait sa crise existentielle
Disponible dès maintenant, ce nouveau chapitre de la franchise DreamWorks jongle habilement entre transmission, action survitaminée et questionnements identitaires. Un cocktail qui, malgré quelques turbulences scénaristiques, réussit à maintenir la flamme qui fait briller la saga depuis 2008.
Exit le Po maladroit qui enchaînait les gaffes et les combats épiques. Notre héros, à qui Manu Payet prête toujours sa voix malicieuse dans la version française, se retrouve propulsé Guide Spirituel de la Vallée de la Paix. Un virage à 180 degrés qui l'oblige à dénicher son successeur en tant que Guerrier Dragon. C'est là qu'entre en scène Lei Lei, une renarde aussi douée pour les arts martiaux que pour les répliques qui piquent. Alice Belaïdi lui insuffle un caractère bien trempé, créant avec Payet une alchimie vocale qui fait des étincelles. Un tandem qui navigue avec justesse entre délires kung-fu et moments d'émotion pure.
DreamWorks sort le grand jeu côté technique. Chaque combat se transforme en ballet aérien où la 3D fait des merveilles, entre mouvements fluides et décors à couper le souffle. L'animation mixe tradition chinoise et modernité avec un sens du détail bluffant. Les sessions d'entraînement Po/Lei Lei volent la vedette, jonglant entre gags millimétrés et chorégraphies martiales époustouflantes. La bande-son, plus énergique que jamais, emballe le tout dans un rythme effréné qui ne laisse pas une seconde de répit.
L'arrivée de la Caméléone comme super-méchante apporte son lot de surprises visuelles grâce à des métamorphoses spectaculaires. La complicité entre les personnages et quelques retournements bien ficelés maintiennent le cap jusqu'au bout. Si la recette commence à être connue, le duo Payet-Belaïdi lui insuffle une énergie nouvelle qui prouve que cette saga a encore de beaux coups de patte à donner.
Kung Fu Panda 4 est disponible sur CANAL+