Je t'aime à Noël ou les comédies romantiques enneigées
Ah Noël, ses lumières douces, ses cheminées qui crépitent, ses sourires... L'ambiance est à la romance. Un coup de foudre arrive vite sous la neige. Noël et films d'amour ne font qu'un.
Si Noël se passe avant tout « en famille », c'est aussi le moment idéal pour briser la glace et déclarer sa flamme. Family Man (Brett Ratner, 2000) est un film sentimental « effet papillon » qui justement englobe amour et famille. Il narre la vie qu'aurait pu avoir un homme d'affaires (interprété par Nicolas Cage) si celui-ci avait choisi l'amour plutôt que sa carrière.
Le film Rendez-vous (Ernst Lubitsch, 1940) montre aussi cette ambiance romantique propre à Noël. Deux employés d'une grande boutique de maroquinerie (Margaret Sullavan et James Stewart) savent une chose, c'est qu'ils se détestent, mais ils s'aiment sans le savoir. Eh oui, ils correspondent amoureusement et anonymement par lettres. Jusqu'à ce que Noël arrive...
Qui dit « film romantique » dit « Hugh Grant ». Et l'acteur anglais n'échappe pas à la romance de Noël, on peut même en dénombrer au moins trois ; c'est bien la preuve que l'amour et Noël vont bien ensemble. Voyons plutôt.
D'abord, Love Actually (2003). Réalisé par Richard Curtis, l'un des maîtres du genre – scénariste notamment de Coup de foudre à Nothing Hill (de Roger Michell en 1999) ou du Journal de Bridget Jones (Sharon Maguire en 2001)– ce film choral, avec Hugh Grant en premier ministre britannique, est souvent considéré comme la crème de la crème en matière de comédie romantique. Ensuite, Le Journal de Bridget Jones justement, avec ses mémorables pulls ridicules de Noël, son – spoiler – baiser sous la neige à la fin, et son Hugh Grant en séducteur salaud. Enfin, Pour un garçon (Paul et Chris Weitz en 2002) avec son slogan sur l'affiche qui fonctionne comme une petite annonce « Il est jeune et beau, il est riche et intelligent, il est drôle et romantique et... il est célibataire ». Noël approche, l'amour n'est plus très loin non plus.
D'Un amour à New York (Peter Chelsom, 2002) où l'âme sœur se révèle dans la foule de la mégalopole à Esprit de famille (Thomas Bezucha, 2005) où Cupidon peut faire des siennes à n'importe quel moment, les coups de foudre de Noël éclatent au cinéma. Actuellement à l'affiche, Last Christmas (Paul Feig) avec Emilia Clarke, l'actrice qui incarne Daenerys dans Game of Thrones (Daniel Brett Weiss et David Benioff, 2011-2019), perpétue cette tradition des films d'amour de Noël.
Enfin, il y a aussi ces films non pas « de Noël » à proprement parlé mais « avec Noël » en guise de toile de fond, comme Edward aux mains d'argent (Tim Burton, 1991). La neige semble recouvrir chaque plan et participe indéniablement au romantisme du film.
On peut donc l'affirmer avec certitude : Noël et l'amour au cinéma sont faits l'un pour l'autre.