Cellule de rimes

La Maison d'arrêt de Fresnes ouvre ses portes à un atelier de rap mené par Mouloud Mansouri, un ancien détenu longue peine. 8 détenus vont être retenus pour y participer. L'objectif : enregistrer un album entièrement réalisé entre les murs.

Le studio se monte, mais l'écriture patine. Féfé et Bakar vont venir partager leur expérience d'artiste afin de les motiver. Le mot d'ordre de la détermination et du travail. Le message passe, et la mayonnaise commence à prendre. On assiste peu à peu à la naissance d'un groupe même si certains ne trouvent pas leur place.

La réalité carcérale ralentit le projet. Trois participants sont libérés pour bonne conduite. Ils étaient les éléments moteurs de l'atelier. Le moral des troupes est en berne. Mouloud décide de faire rentrer un nouveau détenu dans l'atelier et invite deux rappeurs pour commencer à enregistrer : Rémy et PLK débarquent au studio de Fresnes.

Ils ne sont plus que cinq. Le groupe est formé mais l'un d'entre eux s'est fait prendre pour détention d'un téléphone portable. Direction le prétoire pour Arnaud : le juge tranche : ce sera cinq jours de mitard. Pendant ce temps-là, les rappeurs se succèdent : Leto, S.Pri Noir et ZKR.

Lors de l'enregistrement du morceau avec Heuss l'Enfoiré, la directrice de la division attrape l'un d'entre eux en train de fumer un joint. La sanction est immédiate. Toutes les cellules sont fouillées. Le directeur fait autorité. S'ils veulent que Fianso vienne faire un morceau avec eux et aller jusqu'au concert, plus aucun écart ne sera toléré.